La Grèce, européenne et méditerranéenne
Dans l’Union méditerranéenne ou UPM qui date du 13 juillet 2008 (dont les buts sont d’ordre énergétique et environnemental), la Grèce occupe une position clef entre le Moyen-Orient et l’Europe. Elle contrôle ainsi grâce à la mer Egée, la voie maritime vers les Détroits turcs et la Mer Noire (Bulgarie, Ukraine, Russie, Georgie…). Elle entretient, d’autre part, avec la Turquie qui frappe depuis longtemps aux portes de l’Europe des rapports difficiles, marquées, entre autres, par le différend chypriote (L’île est partagée depuis 1974 en une partie septentrionale -république autoproclamée dépendant de la Turquie – et Chypre dans le centre-sud qui vient d’adhérer à l’Union européenne. Par ailleurs, les Britanniques occupent toujours dans l’île deux bases militaires). La Grèce connaît également quelques problèmes de voisinage avec l’Albanie (une grande partie d’Albanais émigre en Grèce pour travailler), avec la république de Macédoine de Skoplje (problème au sujet du nom de Macédoine) et avec la Bulgarie (qui se souvient d’avoir eu pendant plusieurs années un accès à la mer Egée). Mais la Grèce tant sur le plan socioculturel qu’au niveau économique a de nombreux liens avec les pays arabes, notamment avec la Libye, l’Egypte, le Liban, la Syrie ainsi qu’avec Israël. La diaspora grecque qui s’étend de l’Australie aux Etats-Unis en passant par l’Allemagne, joue aussi un rôle important dans l’image de la Grèce dans le monde.
Qu’en est-il aujourd’hui avec l’effondrement de l’économie hellénique et la crise politique qui secoue Athènes et menace la stabilité de l’Etat?
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